Montivilliers : un marché immobilier résilient face aux aléas économiques

Entre attractivité persistante et ajustements conjoncturels, la commune normande affiche une dynamique singulière. Analyse des évolutions récentes et des perspectives pour les mois à venir.

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Un équilibre fragile entre offre et demande

La ville de Montivilliers, nichée aux portes du Havre, continue de suscitier l’intérêt des acquéreurs malgré un contexte économique incertain. Contrairement à d’autres zones périurbaines où la demande s’essouffle, le secteur conserve une tension palpable, bien que moins intense qu’en 2022.

- Demande soutenue : Les biens bien situés (proches des axes routiers ou des commodités) trouvent preneur en moins de 60 jours en moyenne. - Prix en légère décrue : Après une hausse marquée en 2021-2022, les tarifs affichent une baisse modérée de 1 à 3% selon les typologies, sans pour autant signaler un effondrement. - Pénurie relative : Le manque de terrains constructibles et de logements neufs maintient une pression sur l’ancien.

> « Montivilliers reste un marché de niche, où la rareté des biens de qualité compense les hésitations des acheteurs face aux taux d’emprunt. » — Analyste immobilier local

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Les typologies de biens : qui tire son épingle du jeu ?

Tous les segments ne se valent pas. Voici les tendances par catégorie :

| Type de bien | Évolution des prix (2023-2024) | Temps moyen de vente | Public cible | |-------------------------|-----------------------------------|--------------------------|---------------------------------| | Maisons individuelles | -2% (stabilisation) | 50-70 jours | Familles, primo-accédants | | Appartements (T2-T3) | +0,5% (résilience) | 40-55 jours | Investisseurs locatifs | | Biens rénovés | +3% (prémium) | < 30 jours | Acheteurs en recherche de clé en main | | Terrains constructibles | -5% (ralentissement) | 90+ jours | Promoteurs et autoconstructeurs|

À noter : Les appartements avec extérieurs (balcons, terrasses) voient leur cote grimper, tandis que les studios peinent à trouver preneur hors du centre-ville.

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Les défis à relever pour les mois à venir

Malgré sa résilience, le marché montivillierais doit composer avec plusieurs enjeux :

1. L’impact des taux d’intérêt : Avec des crédits immobiliers autour de 4%, les budgets des ménages sont mis à rude épreuve. Résultat : certains projets d’achat sont reportés, surtout pour les biens à plus de 250 000 €.

1. La régulation des prix : Les vendeurs doivent désormais ajuster leurs prétentions pour éviter des délais de vente excessifs. Les biens surévalués stagnent.

1. L’attractivité face à la concurrence : Proche du Havre, Montivilliers doit renforcer ses atouts (écoles, transports, commerces) pour conserver son avantage sur des communes voisines comme Harfleur ou Gonfreville-l’Orcher.

*!Vue aérienne de Montivilliers _{Montivilliers : un cadre de vie prisé, entre campagne et proximité urbaine.}*

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Opportunités pour acheteurs et investisseurs

Dans ce contexte, des fenêtres d’opportunité se dessinent :

- Pour les acheteurs : - Négocier devient plus facile, surtout sur les biens en vente depuis plus de 3 mois. - Cibler les maisons à rafraîchir pour bénéficier de prix au m² inférieurs de 10 à 15%.

- Pour les investisseurs : - Les T2 et T3 bien situés offrent des rendements locatifs stables (5 à 6% brut). - Les programmes neufs (rares) se vendent rapidement, avec des avantages fiscaux (Pinel en zone B1).

> « C’est le moment idéal pour ceux qui ont un apport solide. Les vendeurs sont plus ouverts aux discussions qu’il y a un an. » — Agent immobilier à Montivilliers

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Perspectives 2024 : entre prudence et optimisme

Les experts s’accordent sur un scénario modéré :

✅ Stabilisation des prix : Peu de variations attendues, sauf pour les biens haut de gamme. ✅ Volume de transactions en légère hausse : Grâce à une possible baisse des taux en fin d’année. ⚠️ Risque de deux vitesses : Les biens premium résisteront mieux que l’entrée de gamme.

Notre conseil : Pour les vendeurs, miser sur la qualité des diagnostics et la mise en valeur du bien sera clé. Pour les acheteurs, surveiller les annonces en début d’année, période où les prix sont souvent plus souples.

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En résumé

- Marché tendu mais moins spéculatif qu’en 2022. - Prix stables à légèrement orientés à la baisse pour les maisons. - Opportunités pour les projets bien préparés (négociation, rénovation). - 2024 sous le signe de la prudence, avec un rebond possible si les taux baissent.

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