Jean Quintard prend les rênes de l’INFN : une nouvelle ère pour la formation des notaires

Par [Votre Rédacteur] — Mis à jour le [Date]

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Le monde notarial français entre dans une phase de transformation majeure avec l’arrivée de Jean Quintard à la présidence de l’Institut National des Formations Notariales (INFN). Spécialiste reconnu du droit patrimonial et figure emblématique de la profession, il incarne une volonté de réinventer l’enseignement notariale pour répondre aux enjeux contemporains : digitalisation, attractivité du métier et adaptation aux nouvelles attentes des clients. Plongeons dans ses priorités et les chantiers qu’il compte mener.

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Un parcours au service du notariat

Avant de prendre la tête de l’INFN, Jean Quintard a marqué le secteur par son engagement dans :

- La formation continue : Impliqué depuis des années dans des programmes pédagogiques pour notaires, il a contribué à moderniser les méthodes d’apprentissage. - L’expertise patrimoniale : Auteur de plusieurs ouvrages de référence, il est régulièrement sollicité pour son analyse sur les évolutions législatives (succession, fiscalité, etc.). - L’innovation : Il a piloté des projets visant à intégrer les outils numériques dans les études notariales, un virage essentiel pour la profession.

« Le notariat doit rester un pilier de confiance, mais aussi un acteur agile dans un environnement juridique en mutation », résumait-il lors d’une récente intervention.

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Les 3 grands défis de son mandat

1. Digitaliser sans déshumaniser

L’ère du tout-numérique bouscule les traditions du notariat. Jean Quintard insiste sur un équilibre délicat :

✅ Accélérer la dématérialisation des actes (blockchain, signatures électroniques) pour gagner en efficacité. ✅ Préserver le lien humain, cœur de métier des notaires, via des formations axées sur le conseil et l’écoute. ✅ Former aux cyber-risques : avec la hausse des fraudes en ligne, la sécurisation des données devient une priorité absolue.

« La technologie est un levier, pas une fin en soi. Notre valeur ajoutée reste l’accompagnement personnalisé », souligne-t-il.

2. Attirer les nouvelles générations

Le notariat peine à séduire les jeunes diplômés en droit, souvent rebutés par : - L’image d’un métier « poussiéreux » (cliché tenace malgré les évolutions). - La durée des études (7 ans minimum après le bac). - Le coût de l’installation (rachats d’études, investissements initiaux élevés).

Solutions proposées : - Des parcours modulaires : permettre des spécialisations plus tôt (immobilier, famille, entreprise). - Des partenariats avec les universités : pour intégrer des modules « notariat » dès la licence. - Un accompagnement financier : via des prêts à taux zéro ou des aides à l’installation.

« Nous devons montrer que le notariat est un métier d’avenir, où l’on allie expertise juridique et impact social », affirme Jean Quintard.

3. Adapter les formations aux réalités socio-économiques

Les notaires sont en première ligne face aux crises : inflation, tension immobilière, réformes fiscales. L’INFN doit donc :

🔹 Intégrer des cas pratiques sur la gestion de patrimoine en période d’instabilité. 🔹 Développer des modules sur l’économie circulaire (successions d’entreprises, transmission de fermes, etc.). 🔹 Renforcer l’éthique et la déontologie : face à la pression commerciale, rappeler les fondements du métier.

« Un notaire doit être un stratège autant qu’un technicien du droit », rappelle le nouveau président.

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Un agenda chargé pour 2024

D’ici la fin de l’année, Jean Quintard compte lancer :

- Un audit complet des programmes de l’INFN pour identifier les lacunes. - Un « Tour de France des études » : des ateliers itinérants pour échanger avec les notaires en région. - Une plateforme collaborative : un espace en ligne pour partager bonnes pratiques et ressources entre professionnels.

« La formation notariale ne peut plus être figée. Elle doit évoluer en temps réel, comme le droit lui-même », conclut-il.

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Réactions du secteur

La nomination de Jean Quintard a été saluée par plusieurs instances :

> « Un choix judicieux pour concilier tradition et innovation. » — Maître Dupont, président du Conseil Supérieur du Notariat

> « Enfin une vision concrète pour rendre le notariat accessible aux jeunes talents ! » — Élodie Martin, notaire à Lyon et formatrice

Quelques voix plus critiques pointent cependant le délai de mise en œuvre des réformes, dans un contexte où les attentes sont fortes.

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En conclusion : un cap ambitieux

Avec Jean Quintard, l’INFN s’engage dans une métamorphose nécessaire. Entre digitalisation maîtrisée, attractivité retrouvée et adaptation aux crises, le défi est de taille. Une chose est sûre : le notariat de demain se dessine aujourd’hui, et la formation en sera la pierre angulaire.

📌 À suivre : les premières annonces concrètes prévues lors du Congrès des Notaires en octobre 2024.

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🔍 Pour aller plus loin - Le rôle clé des notaires dans la transmission d’entreprise - Blockchain et notariat : où en est-on ? - Devenir notaire : guide des formations en 2024